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Le blog de Liens protestants, le journal protestant du nord

La fête (décembre 2009)

22 Novembre 2009 , Rédigé par Liens protestants Publié dans #2009

Éditorial

 

LA FÊTE

 

Je me souviens d’un ami pour lequel le mois de décembre était celui de toutes les fêtes, surtout quand il était enfant. En un mois il avait droit à son cadeau de Saint-Nicolas, toujours très fêté dans l’Est de la France, puis à ceux de son anniversaire. Ensuite il suffisait d’ajouter Noël et Nouvel An pour transformer, en un mois, une chambre d’enfant en caverne d’Ali Baba ! Le présent numéro de Liens Protestants ne se limite pas aux fêtes religieuses ou spécifiquement protestantelpdec09 001s mais concerne la fête en général, dont la portée sociale est plus importante qu’on ne le croit communément. La fête est à la fois lien social, événement commémoratif et moment de rupture.

Il faut reconnaître que les protestants, surtout réformés, n’ont pas la réputation d’être des fêtards ! Un Calvin maladif interdisant les pas de danse à Genève ne risque pas de modifier cette réputation ! Pourtant Luther donne déjà une autre image par sa bonhomie et ses propos de table. À y regarder de plus près, vous constaterez que notre calendrier paroissial est parsemé de fêtes : kermesse, fête des aînés, braderie, journée africaine, fête des récoltes, culte des enfants… De plus, cette année, « Protestants en fête » a clôturé le jubilé Calvin.

Nous avons laissé la parole à tous ces fêtards, bradeux et carnavaleux. À côté de leurs témoignages vous trouverez quelques articles de synthèse.

 

Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d’année à tous.

 

LP

 

 


SOMMAIRE

Faire la fête ou être en fête ? (en ligne)

Paroisse en fête

Strasbourg 2009 : protestants en fête, témoins ensemble

Rencontre avec Pascal Janin, "l'aumônier des carnavaleux"

Les fêtes des protestants

 


 

 

Réflexion

 

FAIRE LA FÊTE OU ÊTRE EN FÊTE ?

 

Fête, festivité, festival, derrière ces trois mots résonne la même étymologie qui indique la joie, l’allégresse même. Chaque culture a ses propres fêtes mais elles ont toutes en commun d’être censées être des moments joyeux durant lesquels on suspend les activités quotidiennes ordinaires pour se ressouvenir d’un événement fondateur, qu’il s’agisse d’une naissance, d’une victoire, d’un succès, d’un mariage, voire d’une révolution… Le groupe qui se réunit pour commémorer et célébrer l’événement, peut être réduit ou important ; il y a des fêtes familiales comme il y a des fêtes nationales. Ce groupe éprouve, durant ce temps de célébration collective, l’importance du lien qui lui donne son identité. Sa cohésion s’en trouve raffermie.

Est-ce parce que nos sociétés connaissent un délitement du lien social qu’elles éprouvent le besoin de multiplier les fêtes ? Il est, en effet, frappant de constater que nous n’en finissons pas d’inventer des fêtes. À la traditionnelle fête des mères, est venue s’ajouter celle des pères, puis celle des grands-mères. Gageons que les grands-pères ne sauraient tarder à rejoindre le groupe des fêtés. Fête de la musique, du cinéma, du patrimoine, des voisins… Que ne fête-t-on pas ? Nous assistons à une inflation festive au point qu’un essayiste contemporain, Ph. Murray, a pu qualifier l’homme actuel de homo festivus.

Faire la fête est devenu un impératif et, alors que les fêtes traditionnelles venaient rompre la régularité du quotidien, les fêtes modernes pénètrent la vie quotidienne et s’y diluent. La fête d’autrefois marquait une sorte d’arrêt, de suspension du temps social, une sorte de parenthèse durant laquelle la transgression des normes était d’ailleurs souvent tolérée. Elle était en marge du temps et servait à le scander, l’organiser ; on y dépensait sans compter, on y oubliait le lendemain pour vivre pleinement « ici et maintenant ».

Les fêtes se sont banalisées, nos sociétés vieillissantes multiplient les anniversaires, les célébrations, comme pour ramener par incantation un passé qui n’est plus et éluder un avenir peu souriant. Alors, on fait la fête pour un rien, tout y est prétexte. L’usage du verlan « teuf » est significatif du retournement de situation. Mais trop de fêtes risque bien de tuer l’esprit de la fête. À vouloir rompre la monotonie des jours quasiment tous les jours, on ne rompt rien. À force de faire la fête, on en oublie ce que c’est que d’être en fête. Il faut d’ailleurs noter que l’emploi du verbe « faire » dans l’expression « faire la fête » a quelque chose de suspect, il donne à la fête une connotation artificielle voire besogneuse. La fête peut être triste, ce qui est pourtant une contradiction dans les termes, quand elle est contrainte, quand on la « fait » comme on fait un travail imposé.

À l’approche de la période de l’année que nous désignons comme « Les Fêtes » puisqu’elle s’étend de Noël au jour de l’An, il est bon de se ressouvenir de ce que peut signifier « être en fête ». Pour cela, il faudrait être capable de vivre la fête comme une parenthèse, un temps mis à part, un temps exceptionnel consacré à une activité, elle aussi, exceptionnelle. Vivre « Les Fêtes » comme une routine, c’est en dénaturer la festivité. Une fête se prépare certes, elle peut même demander de longs préparatifs mais ces derniers ne peuvent être vécus sous le mode de la contrainte ou même de l’obligation, sous peine de réduire la période des Fêtes à n’être qu’un épisode de plus dans nos existences de consommateurs programmés pour consommer toujours plus.

Ce sont nos cœurs qu’il nous faut mettre en fête si nous voulons retrouver la saveur de la Fête ; ce sont nos esprits qu’il faut disposer à vivre un temps qui, à la fois, revient chaque année mais aussi est chaque fois radicalement nouveau. C’est ce paradoxe qui fait de la fête, la vraie et non sa caricature, une figure du Royaume à venir et toujours déjà là.

 

Bonnes fêtes à vous, lecteurs !

Sylvie Queval

 

 

 


 

Témoignages

STRASBOURG 2009 : « PROTESTANTS EN FÊTE »  TÉMOINS ENSEMBLE !

Strasbourg 2009 et son village associatif

 

Vendredi, dès la célébration d'ouverture de « Protestants en fête » dans l'église Saint-Thomas le ton a été donné. Près de mille trois cents personnes, dont beaucoup debout et d’autres plus nombreuses encore dehors, y ont participé. L'orgue, une basse profonde, un soprano étincelant… dans le chœur de l'église Saint-Thomas s'élève le chant Amazing Grace, l'un des hymnes protestants les plus connus au monde, écrit par John Newton, capitaine d'un navire négrier, pour se repentir des esclaves qu'il avait marchandés. Dans la nef, les transepts, les bas-côtés, un silence profond s’est installé, l'émotion est perceptible. Ce fut un des temps forts de la célébration d'ouverture de « Protestants en fête », tout comme le chant du Notre Père par l’assemblée, sur la mélodie de Rimski-Korsakov. Célébration sobre, mais chaleureuse, synthèse des différentes sensibilités qui composent le protestantisme français, en présence des représentants des autres cultes et de nombreux élus. Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, l'a dit en saluant ses invités : « Constitué aussi bien de vieux huguenots que d'évangéliques sans racine, ou de nouveaux convertis, traversé par divers courants, toujours en débat, engagé avec enthousiasme dans des défis qui le dépasse, le protestantisme est en même temps étonnamment capable de célébrer un culte commun  ! » Jean-François Collange, président de l'Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine (UEPAL), a insisté sur la présence protestante en Alsace et à Strasbourg. Il a salué en allemand ses invités d'outre-Rhin. Il a aussi appelé l'assemblée, et à travers elle les participants bien plus nombreux à ces trois jours de fête, à être « témoins de l'actualité toujours vibrante et féconde de l'Évangile ». Au cours de cette célébration, rehaussée par la chorale de l'Église protestante vaudoise de Torre Pelice (Italie), a été déroulée une bannière géante, patchwork de deux cents insignes de tissu envoyés par des communautés de toute la France. L'inspecteur ecclésiastique Jean-Jacques Reutenauer y a vu le symbole de la Fédération, « riche de sa diversité » et formant « un ensemble qui se veut harmonieux ». Après les mots d'accueil du maire, Roland Ries, et du président du conseil régional d'Alsace, André Reichardt, le président du Sénat, Gérard Larcher, a insisté sur sa compréhension de la laïcité : « Après y avoir mûrement réfléchi, je crois qu'il convient (...) d'éviter toute polémique sur ce sujet en n'accolant aucun adjectif au mot de "laïcité" », a-t-il souligné. Dans la foulée, une table-ronde a réuni, toujours dans le temple Saint-Thomas, quatre acteurs politiques qui ne cachent pas leurs convictions protestantes et le sens qu'elles donnent à leurs engagements : Gérard Larcher, Pierre Joxe, membre du Conseil constitutionnel, Catherine Trautmann, parlementaire européenne, et Philippe Richert, sénateur. Le soir, de nombreux lieux en ville proposaient aux participants du rassemblement, concerts, théâtre ou rencontres : les protestants de Kehl (Allemagne) avaient invité ceux qui le voulaient à franchir la passerelle des Deux-Rives pour les rejoindre.

 

Samedi, à nouveau plusieurs animations (conférences, expositions, débats, stands, etc.) ont été proposées avant le concert du soir, au Zénith, à partir de 18 h (ouverture des portes dès 16 h). Signe de l’engagement historique et multiforme des protestants dans la société, la plus forte fréquentation a probablement été celle du Village des solidarités installé place Kléber, qui a réuni 35 associations. Conjuguant visibilité et solidarité, celui-ci a été au cœur du dispositif de « Protestants en fête ». C'était délibéré : « L'engagement social des protestants est une forme de visibilité dans la société », a noté Olivier Brès, secrétaire général de la Fédération d’Entraide Protestante (FEP). Un « apport inestimable » déjà salué vendredi soir, lors de la cérémonie d’ouverture, par Gérard Larcher, président du Sénat, lui-même protestant : « La communauté protestante doit tenir toute sa place dans la société et y porter le témoignage serein des valeurs qui la font vivre », avait-il souligné. Étaient présentes d'une part, les nombreuses œuvres en France que regroupe la FEP, d'autre part la solidarité internationale, qu'incarnent les œuvres et mouvements que fédère le Défap / service protestant de mission. « Le monde protestant y est très engagé, dans un spectre très large, du missionnaire à l'humanitaire », a expliqué Christian Bonnet, son secrétaire général. Exemple original : le « Défi Michée », campagne mondiale contre la pauvreté dans le monde et la suppression de la dette des pays du tiers monde. Cette initiative demande aux chefs d'Etats et de gouvernements de tenir les promesses faites en 2000 à l'ONU, appelées alors « Objectifs du millénaire pour le développement ». Ils s'étaient engagés à réduire la pauvreté de moitié d'ici 2015 sur la planète. Une pétition proposée à Strasbourg entend rappeler ces promesses oubliées depuis !

 

Culte au temple Saint-Thomas

 

Dimanche matin à 10h30, les participants ont célébré ensemble ce qui est peut-être le plus vaste culte protestant de France depuis des décennies. Ce culte géant clôturait le week-end de fête. Environ neuf mille cinq cents protestants de toutes tendances se sont retrouvés de nouveau au Zénith. Sous cinq vitraux lumineux et entre deux grandes croix qui rappelaient l'atmosphère d'une église, la table de la Cène était drapée des sept couleurs de l'arc-en-ciel. Près de mille choristes, un ensemble de cuivres et un groupe musical ont soutenu le chant commun de l’immense hémicycle et animé une célébration d'environ deux heures durant laquelle, prières, cantiques, prédications et gestes de partage se sont succédé. La cérémonie était retransmise en direct au palais des congrès de Strasbourg pour deux mille personnes qui n'avaient pas pu accéder à la salle à cause des consignes de sécurité. « Témoin, c'est le vrai sens de protestant ! », a lancé Geoffroy Goetz, président de l'Église réformée d'Alsace et de Lorraine, en ouvrant le culte avec Jean-François Collange, président de l’Église de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine et Claude Harel, président de l’Entente évangélique de Strasbourg. C'est une non-voyante qui a lu, sur la scène du Zénith, les Béatitudes. « Ils sont heureux, ceux qui ont un cœur de pauvre, car le Royaume des cieux est à eux. Ils sont heureux, ceux qui pleurent, parce que Dieu les consolera... » Les deux grands écrans, à gauche et à droite, projetaient l'image de ses doigts effleurant le texte de l'Évangile selon Matthieu, écrit en braille. En cette année anniversaire de Louis Braille (1809-1852), c'était rappeler aussi l'accent mis par toutes les familles du protestantisme sur la Bible, sa diffusion, sa lecture, son message. Les trois prédicateurs ont plaidé dans le même sens pour un christianisme engagé et décomplexé luttant contre les inégalités et pour le respect de l'environnement. Ce fut un vibrant appel pour un christianisme debout ! « L'Évangile n'a pas d'équivalent ! », a proclamé le pasteur Majagira Bulangalire (Président de la Communauté des Églises d'expression africaine en France). La major Danièle César (Armée du Salut), une femme éloquente, a proposé une neuvième Béatitude : « Heureux les Protestants quittant la fête de Strasbourg, le Royaume des Cieux est à eux ! ». Sa prédication fondée sur les Béatitudes, a appelé l’auditoire à s’engager concrètement, notamment pour la paix. Elle a évoqué des épreuves (dont on ne saura pas plus, si ce n’est sa voix qui se brise un instant) qu’elle a traversées et où elle a senti Dieu plus que jamais à ses côtés. Surtout elle a prié pour que chacun et chacune dans l’assistance sache trouver « la juste distance avec autrui. La juste distance, celle qui n’est ni mainmise, ni indifférence ». (cf. intégralité de sa prédication dans ce numéro de Liens protestants). Claude Baty, a souligné « la formidable et joyeuse fraîcheur de l'Évangile, qui nous libère à la fois de la naïveté et de l'orgueil... » Fustigeant « les riches qui se payent le droit de polluer… ne craignons pas de rappeler des choses simples sur la justice et l'honnêteté ! Dans un monde qui privilégie la consommation, optons pour la sobriété heureuse », a-t-il encore lancé à la foule. Plaidant pour l'engagement et l'action, il a mis en garde contre « le démon du "à quoi bon" » et contre un « attentisme finalement égoïste », rappelant que Dieu était aussi celui « des immigrés, celui de la veuve et de l'orphelin ».  Afin de bien marquer la diversité du protestantisme, tous trois ainsi que le pasteur (luthérien) Bernard Sturny ont ensuite célébré la Sainte-Cène. L’offrande a été destinée à l'Alliance biblique française, pour le soutien de la diffusion de la Bible dans notre pays et au fonds « Solidarité protestante » en vue de poursuivre l'aide humanitaire en faveur d'Haïti. Avant de quitter le Zénith et après avoir chanté « Tissons des liens », un chant adapté pour le rassemblement, les fidèles ont été appelés à signer dans le cadre du « Défi Michée » cité ci-dessus, une lettre destinée au Commissaire européen au Développement.

 

***

« C'est un rassemblement qui vient en son temps. Il y a vingt ou trente ans, cela n'aurait pas été possible », a estimé Claude Baty. « Aujourd'hui, les différentes tendances du protestantisme vivent une belle communion… » « Pendant longtemps, nous avons pensé que si une église locale est vivante, elle sera missionnaire. Mais c’est insuffisant dans une société ignorante du b-a-ba de la culture chrétienne », a remarqué le pasteur Manoël. « Il faut expliquer et afficher son identité pour exister. » En attestent cette initiative inédite de « Protestants en fête », mais aussi l’essor des cours Alpha d’initiation aux fondements du christianisme, le rassemblement de douze cents jeunes réformés à Lyon cet été, Le grand kiff, ou encore les nouvelles initiatives missionnaires, comme à Chaumont (Haute-Marne), où une équipe de deux pasteurs itinérants a été créée pour évangéliser en milieu non croyant. Le pasteur Frédéric Keller, qui propose depuis dix ans des retraites à ses paroissiens constate : « C’est aux Églises de s’adapter à cette nouvelle quête de religieux ». Jean-Luc Mouton dans le journal Réforme, n°3342 du 5 novembre 2009, donne de cet événement l’écho suivant : « Un sentiment domine après « Protestants en fête », maintes fois entendu et partagé, celui d’une vraie reconnaissance. Gratitude à l’égard des initiateurs de ce projet, de tous ces bénévoles de l’ombre et de tous ceux qui ont porté l’événement. Mais le mot recouvre une réalité plus large encore. Un merci qui se fonde dans le sentiment d’avoir vécu un moment de grâce particulière. Reconnaissance de se découvrir si nombreux, si paisiblement réunis malgré tant de pratiques et de confessions différentes et si fortement attachés à l’essentiel, le Dieu vivant révélé en Jésus-Christ. Un message, enfin, celui de la confiance (la « fiance » selon Calvin), fait de sérénité et d’appel à lutter pour un monde plus juste. Difficile pourtant de savoir ce qui s’est réellement passé durant ces trois jours de « Protestants en fête », mais quelque chose est bien né. » Alors, moi aussi, avec une joie profonde, je me dis : « « Protestants en fête » », j’y étais et j’affirme avec reconnaissance que depuis le 30 octobre 2000, les rencontres régulières avec les membres des Églises évangéliques du Nord-Pas-de-Calais qui ont joué le jeu du dialogue, ont permis des échanges libres, devenus confiants au fil du temps. Même si localement ce n’était qu’un travail de fourmis en regard de celui qui se faisait au niveau du Conseil de la Fédération Protestante de France, ces soirées avec les membres des Églises évangéliques, qui sont devenues maintenant membres à part entière de la FPF, n’étaient pas vaines. Ces trois jours de fête témoignent aujourd’hui devant tous de la persévérance bienveillante réciproque et du chemin parcouru ensemble. Grâce et Gloire soient rendues à Dieu ! Localement, je retiens essentiellement maintenant une question : comment après ces neuf années de réflexion que nous avons mises à profit pour mieux nous connaître et nous apprécier, pouvons-nous poursuivre et apporter une parole commune dans la société ? C’est principalement au niveau de nos engagements diaconaux et devant les difficultés diverses que rencontrent nos concitoyens, difficultés qui ne sont pas prêtes d’être résolues, que cette question s’impose à nous. Allons-nous rester replier chacun sur "nos œuvres" ou choisirons-nous de nous regrouper ensemble au sein d'un comité d'entraide local par le biais de la Fédération d’Entraide Protestante (FEP) ? »

 

Une prochaine édition de « Protestants en fête » est envisagée en 2013.

Nicole Vernet


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